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Intelligence artificielle – Football : Un ballon ultramoderne pour l’Euro et des bouleversements à venir

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L’avènement de la VAR (Vidéo Assistant Referees) n’est certainement que le début d’un bouleversement que va connaître le sport, en général, et le football en particulier. L’Euro 2024, en sera déjà un champ d’expérimentation.

Connect ball 2.0 pour renforcer la VAR

La science et la technologie vont tellement vite que rien ne peut les arrêter, et ce n’est pas le sport ni le football qui vont tenter de le faire. Bien au contraire, la surface de réparation est envahie et le jeu est débordé par tant d’incursions et d’innovations.

L’avènement de la VAR depuis 2017, l’assistance vidéo à l’arbitrage, a sonné en quelque sorte l’éveil du recours à la technologie et aux algorithmes pour solutionner les problématiques, augmenter la performance, booster l’attractivité et réduire les erreurs au maximum. Depuis le Mondial 2022 au Qatar, la VAR est devenue ‘’semi-automatique’’ grâce justement aux algorithmes afin de détecter le hors-jeu. Pour y parvenir, le ballon est muni d’un capteur qui permet de suivre son accélération en transmettant environ 500 données par seconde au logiciel de la VAR qui, comme le rappelle la revue Sciences & Avenir, permet de savoir quand il est joué ou non.

Le process ne s’arrête pas là puisqu’une douzaine de caméras spécialisées sont placées sur le toit du stade pour suivre 29 points corporels différents par joueur, ce qui permet de détecter les positions non réglementaires.

Et à l’occasion de l’Euro 2024, les joueurs des 24 sélections du Vieux Continent vont taper dans une balle de nouvelle génération, la Connect ball 2.0, dont la spécificité, en plus d’être géolocalisé, est capable de détecter les contacts du joueur avec le cuir grâce à des capteurs tactiles de haute précision (2 mm).

La nouveauté, c’est que ce ballon dernier cri, aidera à prendre des décisions lors de litiges sur les mains, puisqu’il est capable de repérer les zones du corps touchées par ce même ballon.

Quand TacticAl fructifie le corner

Toujours dans le domaine de la recherche, cette fois c’est le Liverpool FC qui s’est prêté à des essais durant trois longues années sur un nouveau procédé à l’aide de l’Intelligence artificielle (IA) pour augmenter les chances de marquer sur corner.

TacticaAl est le fruit d’un partenariat entre DeepMind, l’équipe de recherche en intelligence artificielle de Google, et le club anglais sur la base de 7176 corners joués en attaque par les hommes de Jürgen Klopp. Aider à scorer le plus de fois, savoir dans quelle zone mettre le ballon et quel joueur faut-il sollicité, tout en anticipant sur la réaction de l’adversaire, le tout converti en graphe puis en solutions et recommandations.

Le choix de Liverpool n’est d’ailleurs pas anodin car le club est doté d’une solide équipe dédiée aux statistiques depuis de nombreuses années, dont plusieurs personnes versées en STEM (Science, technology, engineering, and mathematics). Les deux équipes ont passé en revue une série de configurations de corners, les unes réelles, et d’autres issues de l’IA.

Pour l’instant, les algorithmes ne sont pas encore à la portée des entraîneurs, mais ils sont en tests continus et complètement intégrés dans le quotidien des entraînements, surtout que l’IA permet aujourd’hui d’analyser finement le jeu d’un adversaire à froid, en dehors des matchs importants, afin d’identifier des modèles de jeu capables d’être travaillés à l’entraînement.

Même dans le recrutement, les modèles algorithmiques sont utilisés de dénicher le profil selon le besoin du club, en plus des autres facteurs que sont la mentalité, l’environnement et l’entourage familial du joueur. A l’inverse, les modèles ont toujours leurs limites lorsqu’il s’agit de l’imagination et a spontanéité des footballeurs. Le talent, l’improvisation et la fulgurance mettent le football un peu loin d’autres sports, comme le handball ou le basketball où la prédiction est moins limitée par le jeu sur le terrain.

En tennis, les juges de ligne seront out en 2025

Au moment où le grand Tournoi de Roland-Garros bat son plein, les juges de ligne sur l’ATP, au nombre de 330, vivent probablement leur dernier tournoi du grand chelem car ils seront remplacés dès 2025 par un système électronique d’arbitrage, l’Electronic Line Calling Live (ELCL). Le tennis, comme tous les autres sports, ne fait pas exception, et même le grand champion Novak Djokovic s’est plié à l’évidence : ‘’La technologie est si avancée qu’il n’y a plus aucune raison de les garder’’, a-t-il réagi au débat qui anime les travées des cours parisiens. Cette tradition qui dure depuis un siècle, devrait rejoindre les ouvrages d’histoire et laisser la place au tout technologique, comme le sont déjà les autres grands tournois (tournois américains sur dur, l’US Open, l’Open d’Australie puis Rotterdam, en attendant Roland-Garros, Wimbledon et le circuit WTA.

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