L'incontournable du football africain

Côte d’Ivoire : Diarra Seydou « Il faut éviter de faire douter Ali Badra Sangaré »

[rt_reading_time label="Lecture :" postfix="min" postfix_singular="min"]
[rt_reading_time label="Lecture :" postfix="min" postfix_singular="min"]

Défaite contre Orlando Pirates en 95, Ligue des champions africaine 98, rivalité avec Losseni Konaté, la CAN 2023 en Côte d’Ivoire, Jean Louis Gasset, le poste de gardien de but en sélection Diarra Seydou, ex international ivoirien et portier de l’Asec Mimosas se confie

Africafootunited.com : Comment se porte Diarra Seydou ?

Diarra Seydou : Je vais super bien. J’ai été malade (AVC) mais ça va beaucoup mieux. Je suis toujours dans le sport. Je suis commissaire au match à la Fédération Ivoirienne de Football lors des matchs du championnat U20.
AFU : Quel souvenir gardes-tu de la victoire Ligue des Champions 1998 ?
D.S : Ce sont des souvenirs inoubliables. On avait à cœur d’offrir le trophée à la Côte d’Ivoire et aux supporters de l’ASEC. La première fois on est passé à côte mais la seconde fois, on a mis tous les ingrédients pour se racheter et ça marché. On était une bande d’amis. Il n’y’avait pas d’animosités entre nous. Chacun pouvait manger chez l’autre sans souci. C’est la solidarité qui nous a fait gagner.
AFU : La défaite en 1995 face à Orlando Pirates, tu y penses encore parfois ?
D.S : On continue de vivre avec. J’ai encore du mal à expliquer cette défaite. Mais avec du recul, je pense qu’on aurait pu éviter la défaite en jouant le match nul. Mais on ne peut plus remonter le temps, c’est déjà fait. Je n’aimerais plus revivre une telle défaite.
AFU : Les vainqueurs de la LdC 98 remplacés par les académiciens. Comment tu as vécu la situation ?
D.S : Roger Ouégnin et Jean Marc Guillou avaient une vision. Après avoir remporté cette coupe continentale, j’aurais aimé qu’on conserve la même équipe et partir à la conquête de l’Afrique. On aurait gagné deux ou trois coupes avec ces messieurs qui étaient là. Balayer toute une génération c’est bien difficile. Je n’ai jamais vu un tel acte au football. L’idéal aurait été d’insérer les jeunes petit à petit. Nous qui avons joué avec les académiciens, tout s’est bien passé.
AFU : Comment a été la rivalité avec Losseni Konaté ?
D.S : Pour moi c’était une rivalité saine. Je débarque du Stade d’Abidjan et je viens trouver un grand gardien sur place. C’était une place pour deux. J’ai fait plus d’un an sur le banc de touche. Quand j’ai eu l’occasion de prouver ma valeur je n’ai pas raté l’occasion. Les gens peuvent raconter tout ce qu’ils veulent mais moi j’étais focus sur ma carrière.
AFU : La Côte d’Ivoire a-t-elle les moyens de remporter la CAN 2023 ?
D.S : C’est encore plus difficile chez soi qu’à l’extérieur. On a d’énormes potentialités et des garçons pour gagner. On a notre mot à dire. Si on met la pression sur les jeunes ce sera difficile. On voudra gagner tous matchs pourtant c’est difficile. Laissons les jeunes jouer leur football comme ils savent le faire.
AFU : Que penses-tu du sélectionneur ivoirien, Jean Louis Gasset ?
D.S : Jusqu’à présent il fait ce qu’il peut avec les éléments en sa possession. Comme tous les ivoiriens, on attend après la CAN pour le juger. C’est lui qui décide qui doit jouer ou pas.
AFU : Quel regard portes-tu sur Ali Badra Sangaré ?
D.S : Il est bon. Mais si on le fait douter ça risque d’être compliqué. Il faut éviter de le faire douter. Il a besoin de confiance. S’il doute un seul instant on est mort. Il faut lui donner toute la confiance et vous verrai.

les dernières actualités

ARTICLES SIMILAIRES

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

         

Accueil

         

Chrono

           

Score

            

TV