L’équipe nationale féminine d’Afrique du Sud affronte son homologue du Nigéria demain au Loftus Versfeld dans le cadre des qualifications retour des JO Paris 2024. À cette occasion, la gardienne des Bayana Bayana, Andile Dlamini a livré une interview à un média local. Dans cette entrevue, elle a confié la difficulté pour les gardiens africains de s’exporter et cela, pour plusieurs raisons.
C’est un secret de polichinelle. Rare sont les gardiens africains formés sur le continent et qui se sont exportés sur le vieux continent. Avec en prime, une place de titulaire dans l’un des championnats les plus médiatisés. Une raison majeure qu’à révéler Andile Dlamini à SABC Sport.
“Les obstacles auxquels les gardiens locaux sont confrontés lorsqu’il s’agit de jouer à l’étranger sont moins d’opportunités, moins d’intérêt pour les gardiens africains parce que la plupart des pays se concentrent sur la maturation de leurs propres gardiens”, a-t-elle déclaré.
“Notre département est tellement spécial que vous voulez nourrir et introduire la culture, vous devez donc être d’une certaine manière qu’ils veulent adapter votre culture de jeu. La plupart des pays ont en fait leurs propres gardiens de but.
“Des pays comme la Chine ne recrutent pas de gardiens étrangers, mais je pense que nous pouvons y travailler, notamment en créant des superstars dès le plus jeune âge. Créez des vidéos pour eux pendant qu’ils jouent dans des ligues régionales afin qu’ils puissent être exposés”, a-t-elle proposé.
